A travers ces actions de coopération, le Gabon et la France réaffirment leurs liens étroits de coopération au profit de la sûreté maritime et la de lutte contre les trafics illicites dans la zone. Cette formation conjointe, réalisée sous les ordres du maître major Fritz NKOUERE, au camp de Gaulle et en mer, a été conduite par 4 formateurs gabonais du groupement de fusiliers-marins de Kiliba et un officier marinier des EFG. Elle s’est caractérisée par des cours théoriques couplés à des mises en situation à terre et en mer ainsi que des séances de techniques individuelles opérationnelles rapprochées (TIOR), explique le ministère des armées de France.

Pour cette mission de formation, la marine gabonaise a détaché le patrouilleur côtier de type RPB20 Mayumba et un bâtiment assurant la sécurité des nageurs lors des test d’aisance aquatique réalisés au large de Libreville.

L’entraînement des 12 militaires gabonais répond à deux objectifs : consolider leur compétence en matière de protection des frontières maritimes et des eaux fluviales gabonaises face à la piraterie et les trafics illicites et approfondir leur savoir-faire dans l’aide à la population en assurant un sauvetage aux personnes et aux biens en situation de crise.

Les effectifs du groupement de fusiliers-marins sont en augmentation 

Cette formation est intervenue dans un contexte d’accroissement des effectifs du groupement de fusiliers-marins de Kiliba nécessaire pour contrer les trafics. Les EFG appuient cette montée en puissance en participant à l’instruction et à l’équipement du groupement, comme en témoigne la livraison, le 1er décembre 2023, d’un parcours d’audace nautique (PAN) à la marine gabonaise. Cet équipement permettra d’entraîner et aguerrir les fusiliers-marins dans un environnement réaliste, au plus proche des conditions d’une opération réelle.

Les Eléments français au Gabon (EFG) sont un détachement de partenariat militaire au Gabon pour l’Afrique. Ils co-construisent des formations et des entraînements avec les militaires des pays partenaires de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC). Ces exercices sont mis en œuvre durant leur mise en condition avant engagement dans des opérations intérieures ou extérieures. Près de 10 000 stagiaires sont répartis chaque année au sein de plus de 450 stages hautement spécialisés. Les EFG sont également un point d’appui opérationnel et logistique (Base de soutien interarmées de théâtre – BSIAT) en Afrique centrale pour la conduite éventuelle d’une opération par l’armée française ou pour le transit des forces, souligne le ministère des armées de France.

 

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